On a de l’eau? On a des chewing-gum pour l’avion ? On a de l’essence ? On a l’adresse du parking de l’aéroport? On a mon deux pièces bleu? On a le téléphone du taxi qui doit nous récupérer ? On a mes lunettes de soleil? On a le goûter? On a des jeux ? On a
On a fait des after-works toute la semaine, on a parcouru toutes les food courts de la Ville, on a bu des spritz et des piscines de rosé à s’en faire vomir, on a dîné tous les soirs à l’arrache, on a vécu avec un frigo vide sans que ce soit anxiogène, on s’est couché
J’ai compris il y a peu qu’un bon concert, c’est comme un bon livre. Il faut attendre de l’avoir digéré pour pouvoir en parler justement, sans tomber dans l’extase et l’engouement de l’instant. Il m’a donc fallu quelques jours pour pouvoir évoquer le concert de Brigitte, illustré par (love) Pénélope Bagieu. Mon niveau de culture
Par un froid matin d’hiver, l’une de mes amies m’envoie innocemment la photo de deux instagrameuses gaulées et sexy à souhait. L’une, blonde, pose devant le frigo ouvert et boit négligemment un jus d’orange à même la bouteille. L’autre, brune, est à côté d’elle, de dos et ouvre ce qui ressemble à une petite salade
Ils te coupent la route sans même s’en rendre compte. Ils se garent devant ton garage et gueulent lorsque tu leur en fais la remarque. Ils passent sans vergogne devant toi, dans la file de la Poste et ne voient pas où est le problème. Ils arrivent avec 30 minutes de retard à un RDV
« Jusqu’ici tout va bien ». Depuis quelques jours, j’ai cette chanson de Raphaël qui tourne en boucle dans ma tête (oui, Raphaël, je sais… mais là n’est pas le propos). Aucun doute que cette musique fait écho au blog éponyme, mis en ligne ce 28 mars 2019 et largement relayé depuis, par mon réseau Facebook. « Jusqu’ici
On rêvait du pont rouge et des rues pentues de San Francisco. On se voyait déjà balancer du rêve avec nos photos de fous, fortuitement postées sur les réseaux sociaux. On allait évidemment taire les 13 heures de vol atroces avec 3 gosses qui ne ferment pas l’œil en avion, notre envie récurrente de les
27 décembre. On pourrait enfin se réjouir de passer les 363 prochains jours sans sapin crevé qui trône au milieu du salon, sans menaces du Père Noel qui ne passera pas si tu ne ranges pas ta chambre, sans Tino Rossi qui s’invite à toutes les sauteries, sans guirlandes hideuses qui fleurissent dans les rues
Je ne suis pas de celles que l’on appelle les « fashionistas». Loin de là. N’empêche que, de temps en temps, j’aime bien claquer un peu de fric dans des fringues dont je n’ai pas besoin, des chaussures qui viennent rejoindre celles que je ne mettrai pas ou peu ou des sacs qui seront ravis de
« Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime, par-dessus tout, les personnes âgées. » Avec un pitch pareil, ceux qui me connaissent savent qu’il était tout simplement, impossible que je