La rentrée !

La rentrée !


« Rentrée ! Réjouissante Rentrée !
Toi qui te pointes toujours trop tôt dans le calendrier.
Toi qui a le don de foutre en l’air nos derniers jours d’été.
Toi qui réduis nos vacances à néant en un rien de temps
Toi qui nous assommes et nous casses les pieds sévèrement
Toi à qui l’on ne peut jamais échapper.
Ô rentrée ! Je n’aime pas te voir débouler.
Et pourtant, je m’y prépare car comme chaque année
Septembre arrive et il va bientôt falloir y passer… »

N’allez pas croire que la rentrée me rende poète… J’essaie simplement de m’exprimer sans trop m’énerver.

 

Les questions qui tuent
« Alors ? C’était bien ces vacances? Pas pas trop dure la reprise ? ». Que celui ou celle qui n’a pas entendu cette phrase cents fois depuis qu’il est retourné au travail me jette une pierre !

Ces deux questions, je mets un point d’honneur à ne jamais les poser. Sans blague, que voulez-vous que les gens vous répondent ? «  On est vraiment content d’avoir enfin terminé nos 3 semaines de vacances ! » , « Ça commençait à devenir pénible tout ce sable sur la plage, toutes ces journées à glander, sans parler des apéros interminables ! » , « Quelle joie de retrouver la routine si excitaaaante de l’année scolaire !!! »

Ceci étant, si la rentrée se réduisait à acheter une trousse, un cartable et à coller nos rejetons devant leur instit avant de rejoindre le bureau, ça ne serait pas trop le bagne. Le problème c’est que la rentrée, ça va bien au-delà de tout ça.

 

La réalité qui tue
Lessives à foison, tournée des grands ducs pour aller acheter les fournitures scolaires, les vêtements de saison et les équipements sportifs, inscriptions aux activités extra-scolaires, à la cantine, à la garderie du soir, récupérations des attestations scolaires, signature de la centaines d’autorisations qu’on te réclame… sans parler de ces maudits certificats médicaux qui t’obligent à courir chez les médecins chaque année. La liste des réjouissances est longue

Avec tout ça, en général, au 2 septembre, même si tu es rentrée de vacances la veille, tu as déjà l’impression que ça fait mille ans que tu n’as pas pris de congés.

 

Les activités extra scolaires qui tuent aussi
Avant, du temps de nos parents, ça paraissait hyper simple. En septembre, ils se pointaient à l’arrache à la MJC. Ils cochaient une case entre natation, danse, poterie, tennis ou judo. S’il n’y avait plus de places dans l’activité cochée, on collait leurs gosses dans une autre sans problème (ce qui, au passage, m’a valu deux années de poterie…). Ils donnaient leur chèque de 250 francs et c’était réglé pour l’année.

Les temps ont changé. Maintenant, pour certains sports, si tu t’y prends en septembre, déjà c’est mort. Le foot par exemple. Les sélections ont lieu en mai. Oui, les sélections, parfaitement. Ton gosse de 11 ans qui demande juste à taper dans un ballon pour se défouler une fois par semaine, ne peut pas prétendre à intégrer un club s’il ne passe pas sur le grill 4 mois avant la reprise de la saison ! Autant dire que cette année encore, à défaut de foot, on fera du jorky. Finalement, c’est presque pareil. Je dirais même que le jorky, c’est le foot en mieux, parce que :
1/ il n’y a pas de match chaque semaine donc tu n’auras pas à te peler les fesses sur les bancs gelés d’un stade les 38 prochains dimanches de ta vie (et donc tu pourras avoir une vie le week end !)
2/ il n’y a qu’un entrainement le mercredi après-midi, ce qui t’évitera les interminables allers-retours entre 20h et 22H30 deux fois à trois fois par semaine (et ta vie sera donc bien moins relou).

Pour d’autres sports, il faut faire comme pour le centre aéré : poser ta journée et arriver le premiers le jour des inscriptions pour espérer avoir une place sur le créneau qui t’arrange (parce que celui du jeudi entre 12 et 12H45 n’est pas franchement idéal, qu’on se le dise !). Le 4 septembre, il faudra donc jouer des coudes pour inscrire le rat à la natation. Tout ça pour se farcir une année d’otites et de rhumes à répétition. Sans commentaire.

Parfois, il y a plus dur que les inscriptions. Il y a le choix de l’activité. Cette année, notre ado peine à se décider. Danse, théâtre, natation, volley … toutes nos propositions sont tombées à l’eau. Elle, ce qu’elle voudrait, c’est s’inscrire dans une salle de sport. Allez savoir pourquoi elle ferait plus de sport dans une salle qu’en plein air… Quand je vois qu’elle prend le bus pour faire 100 mètres et qu’elle privilégie systématiquement les escalators aux escaliers classiques, je me dis qu’il y a peu de chances pour qu’elle se motive à se coller sur un step ou un tapis de course chaque semaine, mais bon. De toute façon, elle est encore trop jeune pour nous faire payer le luxe d’avoir un abonnement et de ne jamais y aller, donc le sujet est clos. Mais le problème n’est pas résolu. Quelque chose me dit qu’il y en a une qui va finir à la MJC…

Claudine

Dem facerum ipit lacil ius millict orerum aspitas conet excerspient odi quae exceperibus moles dicipiciam aut hitat !

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